الثلاثاء، 10 فبراير 2009

par : Idrissi houssaine


       par : Idrissi houssaine

Mardi  dernier Beht s’annonce, attaque et imposedes dégâts et pertes .Toutes les petits calculs mesquins sont dépassés : en terme de temps comme en terme de prévisions sur le plan humain et matériel. Au lieu de deux à trois jours, les inondations se poursuivent encerclant tous lesdouars, endommageant tous les logements en pisé, émergeant les différentes cultures et menaçant les bêtes et les volailles. Très peu des sinistrés ont pusauver quelques uns de ces pauvres bêtes quand les équipes de secours  se sont intervenus bravant les difficultés de la situation qualifiée de grave et même de catastrophique. En une  semaine des centres ont été ouverts pour accueillir femmes enfants et vieillards  sauvés du froid ,des inondations et  de la mort certaine sur des zodiacs ou sur des moyens de bord, tout moyen de transport  capable de bouger (chariots,  des véhicules toutes catégories et des bêtes de somme) .Les centres ont accueilli jusqu’à présent  plus de 5000 sinistrés ( 230 enregistrés à Eglise, 1200 à Corial ) et exercent une véritable pression sur les organisateurs officiels et les équipes du Croissant Rouge. Personne ne nie ledébordement  et l’incapacité à tenir la situation en main. Des listes ont été établies pour être refaites parce que plusieurs arrivants se sont avérés devéritables intrus  qui n’ont rien à voir avec les sinistrés, d’autres  demandent leur inscription comme des nouveaux venus. Bref les chiffres jusqu’à présent restent flottants mais  en continuelle ascension pour avoir droit à la nourriture,  et au logement, aux couvertures et aux et médicaments..  

La catastrophe a suscité la mobilisation desautorités locales épaulées par Kenitra(La Willaya), de la société civile  des bienfaiteurs tout le monde  spontanément se propose de donner de soi pour tenir la situation par les cornes. N’est ce pas là un devoir national. Certains montent des comités de soutiens, d’autres rassemblent des vêtements, desparticipations, de la nourriture des médicaments. Les comités de soutiens se créent de partout, de Casablanca d’Agadir, d’Al-Hoceima. En voilà desinitiatives qui pensent aux profonds des âmes des sinistrés de Sidi Slimane et des ses environs. Une nouvelle vie  s’est imposée dans la responsabilité etl’abnégation  en plein cœur de la nervosité et de la fatigue par manque de sommeil.

   Une semaine de course, de décisions, d’interventions pour résoudre les problèmes collectifs, personnelsde santé et psychique, de déplacement et de logement, de santé et de toilette et propreté. Les efforts déployés par tout un chacun  restent en deçà des besoins nécessaires. Déjà des odeurs nauséabondes commencent  à sortir des centres d’accueil dues à l’encombrement sans doute au manque de propreté(manque de sanitaire comme de détergents et de stérilisants. etc. ). Le manque demédicament s’est fait réclamé surtout par les mères pour leurs petits c’est pourquoi la Chambre Syndicale des Pharmaciens de Sidi Slimane s’est déjà lancée sur le terrain  pour offrir  lait, biberons, couches, et autres médicaments. Les bienfaiteurs apportent leur contribution en pain, en lait en beurre et confiture, fromage et même de la harira. Il faut dire que sur ce plan aucun centre n’a enregistré une pénurie bien que la distribution laisse à désirer (plusieurs personnes réclament leurs rations qui ne leur pas parvenues pour des causes  inconnues). Les difficultés changent certainement la forme des centres  pour devenir des centres de concentration. Quoiqu’il advienne les sinistrés ontdroit au  mieux en attendant une vie meilleure.

 

Sidi slimane le 10/02/09