PROSE :
Vertige et évasion au summum de la civilisation
* Par : AROUB MOHAMED
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Pareils à peu prés à une girouette
,docile
tournant en changeant à chaque instant de
rythme et de position, nos efforts
,colossaux
notre sueur déversée sur le sable, et notre
engagement avec abnégation crient d’abord très fort, épuisent leurs énergies, puis murmurent doucement leurs thèses bafouées, en prescrivant si tôt leurs
.testaments blancs
Ainsi de quel coté que nous envisagions la
réalisation identitaire ; nous ne pourrions
échapper au teint caméléon, tout réfléchir, tout effacer
A part la surprise de la différence à peine
puiser la spécifié nuancée, qu’est ce que
!exister
Et qu’est ce que laisser faire le stress et la
nausée artificiellement tracés selon le prestige de l’étranger
Et nous demeurions téléguidés et ballottés,
.alors que nous croyons être nous même
Notre grand passage risque tout entier
d’être emballé dans des carrés de Gervais bien tracés et contrôlés ; à peine gercés et
climatisés exactement comme le stipulent les
pressions atmosphériques du moment, sans
jamais indiquer le nord acculés uniquement à
suivre la direction elle même instable de la
.dernière rafale du vent
Et rester spectateur de ces larges nappes garnies de plats vides et de gigantesques menteurs promesses et rien que …des promesses
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Nos projets d’avant garde, et même notre
,humeur gaie et perspicace de nature se convertissent par méconnaissance en simples plaintes finissant par se noyer dans les vagues des événements instantanément conditionnées,sous la pitié et le gré des ,cyclones Insensésd’ailleurs et d’ici
.qui surgissent juste pour se dérober
Ne seraient-ils pas des flèches contrariant
Nos aspirations constamment dressées, aux
seuils des prérogatives indiquées et le modèle
…cheminement du vertige et de l’évasion
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Notre bruit enroué ne raisonne pas plus que le claquement aphone d’une sèche feuille
dans sa chute libre, faisant semblant de
,voltiger
miroite un instant en l’air ; ne tarde de
descendre pour rejoindre le sol et compléter le
tableau des archives d’une autre même
.couleur tendant vers le sombre
Et parallèlement aux réédition des vaines volontés précédentes, leur tour nos leaders quoique devraient rester fidèles à leur initiales couleurs qui les a élevés nous gonflent des bilans plus gros que leurs têtes et des projets sur papier sans nombre, seproclamant les seuls capables d’arrêterl’ouragan des acrobaties
.administratives insensibles au changement
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A part le positionnement sur les mêmes
ondes de toutes nos forces vives mais
marginalisées ! Sur l’estrade et dernière les
coulisses ; On ne pourrait tenir face à l’invasion planétaire de notre marche, voir même
.de notre mode de rêver et de penser
L’existence est une œuvre grandiose
et pas toujours saisissable, où nous ne
sommes que des répétitions mais nuancées à
l’extrême grâce à l’espace large et
!impartageable de l’intention
,Nous sommes confrontés à notre sort
né du moindre dernier élan réactionnaire, comme ces vagues absurdes et concentrant l’essence de la vie dont l’écho et la forme uniques manifestent leur révolte à deux
.tranchants
…Auteurs aux champs limités
contraints à conclure leurs dramatique
pièces par s’écraser contre les rivage de
l’oubli, sauf une poignée de bonnes volontés
bien attachées aux racines de la foi
inébranlable éclairant la conscience et
…purifiant le cœur
Il n’y a qu cela qui compte en fin de
compte, sentir et délecter à bon escient les
faveurs diverses nettement évidentes
offertes à foison par le créateur, c’est
pourquoi toute erreur est excusable, à part
celle de ne pas y croire!
Que pourrions- nous déchiffrer du
cadran du temps !
-6-
Seule une pendule infaillible dispense
ou suspend le temps au plafond de l’absolu,
l’enchaîne ainsi coulant à un moment
.déterminé ou même à l’infini
L’existence est une œuvre grandiose et pas toujours
saisissable, ou nous ne sommes que des
répétition, mais nuancées à l’extrême
grâce à l’espace large et impartageable de
!l’intention
,Nous sommes confrontés à notre sort
,né du moindre dernier élan réactionnaire
comme ces vagues absurdes et concentrant
l’essence de la vie dont l’écho et la forme
uniques manifestent leur révolte à deux
.tranchants
…Auteurs aux champs limités
contraints à conclure leurs dramatiques
pièces par s’écraser contre les rivages de
l’oubli, sauf une poignée de bonnes volontés
bien attachées aux racines de la foi
inébranlable éclairant la conscience et
…purifiant le cœur
-8-
Les trésors étalés à perte de vue
juste à coté ; et de quelle manière que tu les
.poursuives, ils s’éloignent plus de toi
Alors qu’en perdant l’ardeur de s’en
réjouir et la chaleur de les avoir ; ils se
rassemblent autour de ta proie, non pour te
combler ; mais uniquement pour quémander
un soupçon de ta confiance, si tu as
l’intelligence de découvrir que l’élixir
tellement convoité, est ta personne et non
.ce que tu as
-9-
Et devant toi sur la scène que tu
crois ; seulement tu crois…appartenir aux
géants ; la fausse impression de voir les
autres parfaits te prend, et que le temps
s’arrête tout entier aux seuils de leurs villas,
alors qu’il est indifféremment, le même
celui qui fuit toujours enrouillant les
chronomètres, en brisant leurs cadrans, et
en conservant intacte sa sacrée dimension
…inconcevable à notre étroite perception
L’invisible domine et tout ce que tu
vois n’est qu’une fragile manifestation de
l’absolu qui demeure, quand rapidement ton
petit passage s’achève, et frôlement tu t’en
…vas
La question de la confiance est la
.quintessence du message entre êtres
Celui- là même, que tu aimes, sème les
grains du vertige dans le verger conscient
.de ta culture
!Arriverait-il à t’hypnotiser ou pas
c’est là que toute la problématique de pose ; y
succomber ou pas, selon la force spirituelle
.de moment
Aucune magie humaine n’annonce
encre ou prouve le pouvoir d’asservir l’autre
s’il persisterait lui- même et ne le veuille
!pas
-12 –
La valeur éternelle du coté de l’esprit,
et la matière prend une forme accentuée
pour prévaloir chez l’un sans y arriver chez
l’autre
Tous ces élèments réunis dans un
même cops… comment vont-ils fondre
communiquer et créer
!l’homogénéité
:La vapeur légère quoique s’élève
les nuages à longueur de l’azur ont
.étonnement résisté
Et sous tes semelles tu écrases la poignante certitude, chacun a sa part de responsabilité dans l’étouffement suicidaire
de la voix intérieure qui aurait chanté la
. délivrance et la liberté
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! Marche ! Qui, boiteux et enragé
…Se hâte vers sa fin prématurée
,Laisse –le mûrir, devenir blette quand il découvrira tout seul l’attraction … terrestre le délicieux fruit cédera
Bouge ! Qui ose déranger les annales
!panoramiques de vains échos
Parle ! Qui, fatigué de se taire ; voudrait
! apprendre à chanter aux oiseaux
Le gel et l’incertitude n’imprègnent que
. lesvaques volontés
Et la liberté palpite des ailes, quoique les
.serres ligotées
N’avez-vous pas honte de parler en
! abstrait
Viveur à moitié mort ! Le dernier rayon du
jour sombre pourrait amplement éclairer ta convoitise, si tu ne rêves que voir en hâte
cette beauté fanée, sans scruter son secret ni sacrer son pouvoir éveillant les sens ; que
!tu es tenu de maîtriser
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Et le beau est là ! Partout où tu passes, consternation oblige à celui qui l’a procrée de
! nature. Mais toi œuvre à priori bien faite
Qu’ajouterait ton orgueil déplace et ta mise
à l’enchère du pouvoir du corps, au
… !déterminent des saines hautes facultés
Dans une main la robe de noce, dans l’autre
se tisse déjà le linceul étroit ; tous deux
. blancs, aucune différence de fonction
Qui rapprocherait d’avantage ce couple historiquement antagoniste, assis sur les débris de son squelette, librement négocier
le temps perdu dans les pièges et les complots
! contre soi même
On nous propose le tour du cercle ; et nous estimons nous distraire dans sa surface …indéfinie, en attendant la délivrance du ciel
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Poète depuis le bas âge, né à Sidi slimane*
En 1956. Enseignant de français à Sidi kacem
(Teroual).
.Ecris aussi des essais philosophique et socioloques