الاثنين، 22 فبراير 2010

En cette nuit du jeudi, Beht mence


En cette nuit du jeudi, Beht mence

 
HOUSSAINE IDRISSI
         Et encore l’oued beht se manifeste par sa menace aux habitants de Sidi Slimane. Vers 23 heures  ( 18 février )déjà l’information circule: les portables sonnent ;les veilleurs de nuit bougent  la sécurité  se mobilise. Tout le monde se précipite vers le pont de l’oued pour observer la montée des eaux suite aux pluies qui ne veulent pas s’arrêter et suite à l’ouverture des vannes du barrage d’ el Kensara.Déja des signe avant coureurs d’une catastrophe se font remarquer :des maison se trouvent dans l’isolement inquiétant ;des femmes enceintes ou en accouchement prématuré demandent secours  les riverains de l’oued les plus menacés crient leur detresse.Il ne faut pas que la catastrophe de l’année dernière s’installe de nouveau .                                                   
            Presque minuit les menaces sont sérieuses .Des femmes du douar Ouled el Ghazi prennent contact avec les autorités  et les représentants du conseil municipal .Aller voir sur place s’impose .Du coté des maisons plus que quelques mètres pour que les eaux de l’oued arrivent au seuil des habitations déjà touchées partiellement par la montée des eaux dans l’obscurité .L’ordre a été lancé de quitter les lieux et de passer la nuit ailleurs chez les proches parents ou chez des voisins loin de la menace. Aucune alternative n’est donc prévue  officiellement ! les citoyens  démunis restent sur leur faim et sur le qui vive .Leur sort est entre leurs  mains après tout conclut –on! Et pour endiguer les eaux montantes les autorités ont monté un "mur" de sacs de sable (50 à 80 cm de hauteur sur une vingtaine de mètres) de quoi berner les esprits et la nature. On n’est jamais au rendez vous avec les événements ce qui impose les palliatifs .Anormal  bien qu’on chante  la bonne gouvernance. Et  c’est justement la gouvernance qui est mise en question  en rapport avec les responsabilités  bien  accouchées  sur  papier .le laisser aller reste de rigueur pour l’instant   en attente de  l’inconnu . L’eau continue de monter ; beht en temps de sécheresse comme en temps de pluie  ne cache  jamais ses menaces pour les soulimanis  .N’est il temps  de s’attaquer sérieusement  à ses menaces.

18-02-2010
SIDI SLIMANE