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الاثنين، 14 فبراير 2011

A titre posthume


A titre posthume
  
Abdellatif Fawzi

Oserais-je m’aventurer…
tête-baissée
;Dans les dédales tortueux de l’OMERTA
Chasse-Gardée où se meurt la lâcheté
??Dans toute son horreur
Réveille-toi OMAR-"
!"ils sont devenus fous
;De pareille tirade nâequirent les brûlots
Que des subterfuges, de mics macs, de filatures
.Pour dérouter, induire et déjouer
??N’a t’on pas "dégommé" les intrus pardi
"N’a t’on pas muselé à jamais des "clapets
 ??indiscrets
Dans les méandres de ma mémoire…
Où le troufion de garde
A apposé son diktat
,Désormais érigé tel un temple sacré
Un tout autre martyre:
…L’impertinent, l’énigme de la brasserie LIP
Les abysses de ma mémoire irascible…
Interpellent ces oubliés de l’histoire
Prosternés dans leur sépulture
Hébétés Jusque dans l’âme
Risquant un œil fort mitigé
,Un rictus de dégoût
Pour les revirements scélérats
;De leur camarade de geôle
Aujourd’hui sur leur trente et un
Le couvert chez MAXIME
Se hasardant piteusement
Sur Quelques greens verdoyants
Tirant de longues bouffées
,Sur des cigares, somme toute
 …"FIDELS"
Les militants exacerbés mais intrépides…
Payèrent de leur chair
Quand le ripoux qui sommeille en nous
Dans une course folle à la notoriété
Bravant tous les écueils
.Pour réajuster "l’umbrella salvateur"
,OMAR…
L’ère du nombrilisme de taille
Du plombage pénitentier
Avec les révérences de la trique
Que d’aucuns vécurent avec courage
Dans les couloirs obséquieux de la honte
A succédé en un rien de temps
,A l’apathie, à la léthargie
.A la castration édifiante
,La tendance, n’en déplaise à la gauche
est au piercing libertin
Au "Jean" rabattu
…Au bas ventre serti
Souviens-t’on mon camarade…
Tes compagnons apôtres
Marinés dans d’autre sauces
Selon l’humeur et l’aléas
Ont relevé le goût de quelques plâts
fins gourmets: Condiments à l’appui
Pour asseoir les nouvelles règles culinaires
De la nouvelle crème…
,Omar
Aujourd’hui; je ne sais plus
Si je puis évoquer
??L’intemporel chez Camus
Si c’est le cas
,Hier peut être demain
,Les mots
Dégoulinent comme un rasade
,en sens inverse
Tel un venin inoculé
Asséchant mes lèvres
…Par tant d’amertume
,Aujourd’hui, dans mon terreau en désuétude
Les rivières à l’unisson
ce sont données le mot
Pour attiser les maux
D’ores et déjà ancrés
…De ces petites gens
Rebelles, elles quittèrent leur lit
,Pour donner l’assaut
:Et c’est le coup de grâce
Mes concitoyens riverains submergés
…Enclavés, desuets et sur le qui-vive
Troquent leurs grabats
:Contre des tentes d’infortunes
L’inadvertance est plurielle.
… Le discours lui :
De clichets imbriqués les uns dans les autres
;pour berner l’audimate
De sornnettes fastudieuses, sic
——————————-

الاثنين، 29 مارس 2010

sidi Slimane: Le bout du tunnel incertain


Sidi Slimane:
 Le bout du tunnel incertain

  ParHoussaine Idrissi
       Aujourd’hui 17Mars 2010 quelques 82 familles sinistrés des inondations de Sidi Slimane ont été appelées à quitter Coreal ( ex usine d’emballage)mis à leur disposition depuis le début de la catastrophe. 25 familles des O.El Ghazi ont déjà regagné leur quartier après le déjeuner alors que les sinistrés de Souk El Kadim ont refusé de suivre avançant l’absence de logis pouvant les accueillir bien que la menace de l’Oued Beht se soit retirée .L’ensemble attend des propositions concrètes en attendant un lot de terrain  dans le cadre du projet des villes sans bidon villes. 1376 recensés dans le dit projet 2006-2009 ont droit à un lot dans trois mois à venir… mais il faut attendre ,ce qui n’est acceptable, faute de moyen pour survivre sans abri, sans travail .Les autorités locales mettent en exergue comme d’habitude la pression sous toutes ses formes privilégiant  le coté individuel et cas par cas. Les propositions visent à abandonner les lieux avant l’après midi. Les propositions ne manquent pas: réaménagement des gourbis

الاثنين، 22 فبراير 2010

En cette nuit du jeudi, Beht mence


En cette nuit du jeudi, Beht mence

 
HOUSSAINE IDRISSI
         Et encore l’oued beht se manifeste par sa menace aux habitants de Sidi Slimane. Vers 23 heures  ( 18 février )déjà l’information circule: les portables sonnent ;les veilleurs de nuit bougent  la sécurité  se mobilise. Tout le monde se précipite vers le pont de l’oued pour observer la montée des eaux suite aux pluies qui ne veulent pas s’arrêter et suite à l’ouverture des vannes du barrage d’ el Kensara.Déja des signe avant coureurs d’une catastrophe se font remarquer :des maison se trouvent dans l’isolement inquiétant ;des femmes enceintes ou en accouchement prématuré demandent secours  les riverains de l’oued les plus menacés crient leur detresse.Il ne faut pas que la catastrophe de l’année dernière s’installe de nouveau .                                                   
            Presque minuit les menaces sont sérieuses .Des femmes du douar Ouled el Ghazi prennent contact avec les autorités  et les représentants du conseil municipal .Aller voir sur place s’impose .Du coté des maisons plus que quelques mètres pour que les eaux de l’oued arrivent au seuil des habitations déjà touchées partiellement par la montée des eaux dans l’obscurité .L’ordre a été lancé de quitter les lieux et de passer la nuit ailleurs chez les proches parents ou chez des voisins loin de la menace. Aucune alternative n’est donc prévue  officiellement ! les citoyens  démunis restent sur leur faim et sur le qui vive .Leur sort est entre leurs  mains après tout conclut –on! Et pour endiguer les eaux montantes les autorités ont monté un "mur" de sacs de sable (50 à 80 cm de hauteur sur une vingtaine de mètres) de quoi berner les esprits et la nature. On n’est jamais au rendez vous avec les événements ce qui impose les palliatifs .Anormal  bien qu’on chante  la bonne gouvernance. Et  c’est justement la gouvernance qui est mise en question  en rapport avec les responsabilités  bien  accouchées  sur  papier .le laisser aller reste de rigueur pour l’instant   en attente de  l’inconnu . L’eau continue de monter ; beht en temps de sécheresse comme en temps de pluie  ne cache  jamais ses menaces pour les soulimanis  .N’est il temps  de s’attaquer sérieusement  à ses menaces.

18-02-2010
SIDI SLIMANE 


En cette nuit du jeudi, Beht mence


En cette nuit du jeudi, Beht mence

 
HOUSSAINE IDRISSI
         Et encore l’oued beht se manifeste par sa menace aux habitants de Sidi Slimane. Vers 23 heures  ( 18 février )déjà l’information circule: les portables sonnent ;les veilleurs de nuit bougent  la sécurité  se mobilise. Tout le monde se précipite vers le pont de l’oued pour observer la montée des eaux suite aux pluies qui ne veulent pas s’arrêter et suite à l’ouverture des vannes du barrage d’ el Kensara.Déja des signe avant coureurs d’une catastrophe se font remarquer :des maison se trouvent dans l’isolement inquiétant ;des femmes enceintes ou en accouchement prématuré demandent secours  les riverains de l’oued les plus menacés crient leur detresse.Il ne faut pas que la catastrophe de l’année dernière s’installe de nouveau .                                                   
            Presque minuit les menaces sont sérieuses .Des femmes du douar Ouled el Ghazi prennent contact avec les autorités  et les représentants du conseil municipal .Aller voir sur place s’impose .Du coté des maisons plus que quelques mètres pour que les eaux de l’oued arrivent au seuil des habitations déjà touchées partiellement par la montée des eaux dans l’obscurité .L’ordre a été lancé de quitter les lieux et de passer la nuit ailleurs chez les proches parents ou chez des voisins loin de la menace. Aucune alternative n’est donc prévue  officiellement ! les citoyens  démunis restent sur leur faim et sur le qui vive .Leur sort est entre leurs  mains après tout conclut –on! Et pour endiguer les eaux montantes les autorités ont monté un "mur" de sacs de sable (50 à 80 cm de hauteur sur une vingtaine de mètres) de quoi berner les esprits et la nature. On n’est jamais au rendez vous avec les événements ce qui impose les palliatifs .Anormal  bien qu’on chante  la bonne gouvernance. Et  c’est justement la gouvernance qui est mise en question  en rapport avec les responsabilités  bien  accouchées  sur  papier .le laisser aller reste de rigueur pour l’instant   en attente de  l’inconnu . L’eau continue de monter ; beht en temps de sécheresse comme en temps de pluie  ne cache  jamais ses menaces pour les soulimanis  .N’est il temps  de s’attaquer sérieusement  à ses menaces.

18-02-2010
SIDI SLIMANE 


SIDI SLIMANE : LE ROULEAU COMPRESSEUR SILENCIEUX DES INONDATIONS


SIDI SLIMANE : 
LE ROULEAU COMPRESSEUR SILENCIEUX DES INONDATIONS

Par  IDRISSI HOUSSAINE

         SIDI SLIMANE  est attaqué par la montée des eaux .La crue de beht est entrée en scène cette année en retard dans le cadre des inondations qui ont touché  presque tout le Gharb .Les eaux de Sebou ont en plus de 10 jours causé des ravages  au niveau  des points névralgiques de notre plaine qualifiée de Californie du Maroc de par sa fertilité et son climat. Les estimations officielles parlent de milliers d’hectares envahis par la crue , de cultures dévastées ,du bétail noyé et des pertes humaines sont à déplorées .Bref cette année la catastrophe a commencé sur les périphéries de Sebou .
Menaçant dés le jeudi passé Beht attaque. La montée des eaux est à son maximum en extension comme en hauteur .Les eaux font leur entrée triomphale dans les habitations et les boutiques au quartier Khouribga bravant les minis obstacles de sacs de sable établis  hâtivement et pour l’occasion .Les maisons épargnées  l’année dernière  à Ouled El Ghazi sont touchées pour être abandonnées  sur ordre des autorités par crainte du pire .La situation est  inquiétante .La colère se lit sur les visages .La menace s’alourdit  comme les doléances d’ailleurs les ONG pensent déjà l’avenir et l’action adéquates.
Dans la banlieue de sidi Slimane la situation parait plus critique .Les informations qui nous parviennent mettent en exergue des cas déplorables comme résultats   de l’extension  indomptable des inondations : plus  de dix douars ont été cernés  et isolés par les eaux ,on cite KLIAA,LAARUSSIINE,EL AZZABA,EL HAKMYA ,EL OUARGA,ERZAGLA, BEHARA SEBOU .Au douar KLIAA on parle  même d’habitations en pisé qui se sont effondrées et quelques 40 familles demandent secours, mais en vain  et prennent comme abri la petite mosquée du douar .
Désolation  et  isolement   campent  dans presque la totalité des douars  en attente des interventions  officielles , des secours de première nécessité :médicaments , nourriture ,couvertures et principalement solidarité agissante , réconfortante et profondément humaine .C’est toute la responsabilité humaine et humanitaire qui doit être en première ligne pour venir en aide aux sinistrés des inondations .Les appels de détresse de ces femmes enceintes ,des ces petits et petites qui tremblent de peur et de froid  méritent bel et bien notre attention ! Et ces vieux et vieilles hagards scrutent l’horizon sombre espérant peut être un petit feu ou un petit mot de vie et d’espoir. Les autorités administratives et communales, toutes fonctions  et niveaux confondus, doivent agir et vite  pour éviter le pire car des vies  humaines sont en danger, à coté de tout l’écosystème au GHARB, devant le rouleau compresseur des crues de Beht et de Sebou.
Sidi Slimane  le 20-02-2010
IDRISSI HOUSSAINE
idrissidaho@hotmail.fr

الثلاثاء، 15 ديسمبر 2009

ACME /MAROC A LA CROISEE DES CHEMINS


ACME /MAROC A LA CROISEE DES CHEMINS
(Suite)
Partie II :
Conseil National relève le défi
122592
Par IDRISSI Houssaine

                 Samedi 5-12-2009  après la conférence de presse organisée au Club des Avocats (Rabat –Océan) en coordination avec les associations marocaines et européennes militantes dans le domaine de l’eau et de l’environnement ,Acme /Maroc a réuni son conseil national avec à  l’ordre du jour la situation organisationnelle et financière de la jeune association et le programme d’action pour les mois à venir .Mehdi Lahlou retrace  les grandes lignes de l’action d’Acme tant sur le plan national que sur le plan international (rencontres ,conférences ;communications et coordinations avec les organisations militantes nationales et internationales  pour soutenir la juste cause de Bensmim) .Comme d’ habitude le président d’ACME préfère éviter toute évaluation dans son rapport pour laisser le champ largement ouvert à la discussion  aux membres du Conseil. La présentation du rapport financier n’a pas pris grand temps pour Mme Naima Lahlou, trésorière adjointe de l’association : maigre budget pour mener cette action d’envergure au cours de2 ans (Voir la première partie :bonne initiative pour une juste cause) .Les interventions se sont focalisés sur le projet d’organiser une caravane de solidarité pour le village de Bensmim .    
1-
Pour ce qui est de la caravane vers  Bensmim : les avis sur sa réalisation varient à la suite de plusieurs informations contradictoires sur la disposition des habitants à accueillir les participants à la caravane. Des menaces sérieuses mais louches ont été présentées poussant vers le report de cette caravane en protection des habitants d’actions suspicieuses et malencontreuses d’autant plus que la caravane a réalisé 60 à 75 % de ses objectifs grâce à la large diffusion dont elle a été soumise pour toucher les ONG militantes les partis et sydicats. Le conseil a pris la décision de reporter la caravane  à une date ultérieur  tout en laissant la commission européenne suivre son projet de visiter, comme prévu,  la source de Bensmim, sujet de litige  dans le projet de construction d’une usine de mise en bouteilles de l’eau .Une commission du Conseil  rédigera un communiqué à ce sujet 
2 -
Concernant le plan d’action : ACME/Maroc  a décidé de doubler la vitesse de croisière en agissant sur les facteurs humains et organisationnels 
-Elargissement de l’espace  des activités de l’Acme sur le plan national : c’est une véritable ouverture que compte lancer Acme /Maroc  pour s’implanter dans les bassins hydriques et tout au moins  créer des clubs au sein des universités (Rabat, Kenitra, Casablanca, Oujda Agadir). C’est à la fois une extension géographique et stratégique que projette entreprendre notre association dans le cadre de la délocalisation de ses activités de sensibilisation comme de défense du droit à l’eau en s’attaquant aux «  points noirs » de l’eau au niveau  régional .Est ce un pari ? Non ,c’est plutôt une opportunité pour aller de l’avant à la suite  de l’expérience réussie auparavant .Le Conseil a pris cette juste décision tout en mettant devant soi le cas de Sidi Slimane où le Groupe de Travail ACME a bravé les difficultés matérielles et humaines pour réaliser plusieurs points de son programme d’action :sensibilisation,projets de partenariat,séances de travail avec le conseil municipal,avec l’ONEP et l’ORMVAG et autre associations locales .La décision interpelle les potentialités matérielles et humaines à mobiliser chemin faisant :multiplier les adhésions ,chercher le financements des projets,former des cadres et développer la coopération  et le maillage associatif
 -Création de cadres de formation et de communication : conférences – débats, ateliers,clubs  dans les établissements scolaires  primaires et secondaires selon un programme bien travaillé  pour changer le comportement sur la question de l’eau et l’environnement. C’est dans cette perspective que le conseil national a donné feu vert pour signer des accords de partenariat avec les institutions officielles, communales ou privées pour  cadrer les rapports d’action et les programmes à court ou à moyen terme .L’objectif est de participer au développement durable par la sensibilisation, et l’éducation des masses sans considération d’age ou de niveau éducatif et culturel par des moyens et méthodes appropriés. 
-Participer activement aux rencontres internationales sur l’eau (forums socio-économiques ; congrès , invitation des Verts en Europe le 19 Mars 2010   ) et préparer des conférences sur la question de l’eau sur le plan national .La première  est proposée sous le thème de « gestion déléguée » pour le mois de Février ou Mars (2010) au plus tard et une commission s’occupera des préparations ,la seconde  sera organisée  à l’occasion de la fête de l’eau à Oued Zem ou Bni Mellal avant la fin Mai (2010) 
           Le conseil National du 5-12-2009  a bien saisi l’occasion pour se doter d’un plan d’action  marquant «  deux pas en avant » tant sur le plan des positions que sur le plan des actions à entreprendre ,ce qui  réitère la conviction de tous les participants des idées forces sur lesquelles  travaille ACME-Maroc  en coordination avec les associations militantes dans le domaine de l’eau .Les craintes de baisser les bras devant les difficultés organisationnelles comme financières se sont  vite évaporées devant l’espoir en l’avenir et l’action juste . 

Partie III  sera consacrée  a la conférence de presse du 5-12- au Club des avocats à Rabat

                                     A bientôt    
Sidi Slimane   le  10-12-2009

الخميس، 10 ديسمبر 2009

ACME/MAROC A LA CROISEE DES CHEMINS


ACME/MAROC A LA CROISEE DES CHEMINS
122592
Par IDRISSI houssaine 

PARTIE I :bonne initiative pour une cause juste

    Aujourd’hui  l’Association pour un ContratMondial de l’Eau doit se feliciter d’avoir traversé  l’étape de fondation sans grand dégat  pour la juste cause qu’elle défend et qui est justement le droit à leau et le  libre accés à l’eau au temps des changements climatiques comme au temps de l’offensive des prédateurs et de la privatisation toute azimuth au profit des multinationales .Ce n’est pas une constatation mais c’est la réalitée même  qui saute aux yeux .Il ya trois ans certains esprits bien pensant , s’imaginent - ils, se demandent si l’idée embrassée de militer pour l’eau est oppportune au Maroc où déjà apparaissent des manifestations de- ci ,de- là pour soulever le probléme de l’eau en terme de punirie comme en terme de gestion ( facturation, coupures,gaspillages ) .La conviction  et la volonté se sont conjuguées pour donner forme  à l’une des ONG marocaines qui ont la fougue  de presenter une autre alternative à la question de l’eau ,ce qui la met directement en opposition avec la gouvernance officielle et les stratégies des multinationales avides des gros bénéfices à tirer de cette richesse naturelle .Les embuches ne  manquent pas à ceux qui possédent et le pouvoir et l’argent pour faire aviser les bonnes intentions .On sait que les mauvaises intentions chassent les bonnes ,comme la monnaie de mauvais aloi chasse la bonne .Les coups fourrés ont plu de tous cotés  sans pour autant réussir à désenchanter cette organisation soutenue par des mains solides et des idées et actions justes travaillant  uniquement à attirer l’attention  sur la question de l’eau, et ce en coordination avec les  organisations nationales et internationales associtives politiques et syndicales .Ainsi ACME est là reconnue en bonne et due forme avec un palmarés sans equivauque  mais exaustif , c’est le plus enregistré pour les adhérents  et la direction (Bureau national et conseil national) au niveau de la scène associative nationale et internationale . Le tableau récapitulatif suivant montre combien Acme /Maroc est soucieuse de mettre ses convictions sur le terrain malgré de faibles moyens.

Le tableau : champ d’action  d’ACME /MAROC 
   
Activités
nombre
lieu
observation
Réunions et assemblées de B.N ;CN +G.Travail
  +30
Rabat ;El jadida ;Sidi slimane ;Ifrane ;Azrou
 participants +de 250                     
petitions et communiqués
   10
Rabat  Ifrane                  Sidi Slimane
La question de l’eau est le theme central + mauvaise gestion et corruption
Conferences de presse
      4
Au Maroc et à l’etranger
Probleme de l’eau et de Bensmim
Articles et reportages
       4
Rabat Ifrane
Blog +Site web de ACME/MAROC
Rencontres -débat
       2
Rabat , Ifrane
Présence de personnalités militantes maghrebines , arabes et européennes
Projet de partenariat
        3
 Rabat ;Kenitra, Agadir, Oued Zem
Pour la sensibilisation et l’éducation des generations  à venir
Rencontres officielles
        2
 Rabat
 M .de la Justice  et President de I.P.C
Féte de l’eau
         2
Ifrane , Temara, Rabat
En coordination avec les établissements scolaires
Participatons actives
          6
Jadida ;Azrou ;France ;Jordanie Egypte , Oued Zem
Théme de l’eau et les forums sociaux
Sit in et mouvements de protestation
          4
Rabat  Sidi Slimane  Ben Smim
Marches organisées
En coordination avec les ONG dont AMDH ATTAC et Tansakyat
Participations à éditer des livres collectifs
          2
Egypte
dont :Reclaming Public Water 2008

Quelques remarques pour clore cette partie :
               1-l’idée de créer une organisation s’occupant de la question de l’eau  a fait son bout de chemin pour s’attaquer aux racines du probleme et  au moment opportun ,devoilant ses dessous denonçant les exactions,quelles que soient leurs sources, et soutenants les initiatives et les manifestations defendant le droit à l’eau où cela se pose (Rabat,Casa ,Bensmim,Bouarfa,sidi Slimane, etc)
             2-la diversité que refléte le plan d’action d’Acmé est en relation avec la complexité de la cause défendue :plusieurs oppérateurs et facteurs rentrent en action,le pouvoir , le capital, la nature,les maniéres de penser et de vivre,l’histoire et la géographie .La lutte engagée par  tous ces fateurs socio–économiques sur le champ d’action rendent la tache lourde  à l’equipe dirigeante elue  avec à la presidence  M . MEHDI LAHLOU
              3-Les outils de travail sont limités faute de soutien financier à  notre organisation qui aspire à etre organisation  à interet  public par la lourde responsabilité qu’elle assume depuis son initiative ciblant les damnés de la terre et de l’eau .Malgré son petit budget ACME bouge en encourageant le bénévolat ( et les cotisations faute de mieux ,les difficultés ne manques pas) a réussi à réaliser ses plans d’actions y compris les campagnes de sensibilisation  sensées être élément essentiel dans la strategie d’action d’ACME pour toucher de larges couches des populations les plus demunis (action de proximité, lutte contre la pauperisation, changement des comportement par l’éducation et l’exemple etc )
Somme toute ACME /MAROC,en coordination avec les organisations de la société civile telles que AMDH et ATTAC, a bien mené une experience d’envergure dans le domaine  du droit à l’eau et le combat au mutiple facettes pour attirer l’attention sur le droit à l’eau que les multinationales ont bafoué et remplacé par le droit à l’exploitation sauvage dans le cadre de la mondialisation et le néoliberalime , de nos richesses hydiques .Le probleme ainsi posé pousse l’ACME à aller de l’avant  pour plus de promotion et d’extention .Le conseil national du 5-12-O9 à Rabat est à méme de donner des réponses  claires à cette perspective militante organisationnellement qu’humainement .Le choix de cette perspective  interpelle les responsabilités des Acméistes dans cette situation nationale et internationale où le probleme de l’eau et de l’environnement sont posés et avec acuité .Notre grain de sel est nécessaire aux changements des esprits et comportements . A bon entendeur salut


Parie II : prochainement
                                                                                     

Sidi Slimane  5-12-2009
              

الاثنين، 16 نوفمبر 2009

Sidi Slimane : naissance d’une ville en expansion


Sidi Slimane : naissance d’une ville en expansion
léments oraux pour l’histoire)

  Par Houssaine IDRISSI 
 
Sidi Slimane en 1963
      Tout un chacun sait que la ville de Sidi Slimane est née sur initiative de quelques colons comme Henri Priou vers la fin des années vingt du siècle dernier (un natif  a même avancé la date de 1926 à la veille de la grande crise mondiale). Comme centre d’exportation des céréales par le chemin de fer reliant Casa Oujda. C’est dire que la naissance de cette ville est liée économiquement à la production coloniale qui doit être acheminée vers la métropole juste au moment où la France se prépare à affronter les méfaits de la crise grâce à la participation des colonies dont le Maroc qui n’est pas  tout à fait « pacifié » comme aiment à le ressasser les historiens du capitalismes d’entant .La ville à sa naissance, nous dit on , ressemblait aux petits bourgs que bâtissaient les européens pour développer leurs capitaux dans le secteur commercial (commerce ;bars ;transport ;collecte de céréales en transit) et le secteur agricole  qui est d’ailleurs le secteur de prédilection sous les incitations du protectorat (statut foncier ;facilités de banques ;protections civiles et militaires ) .Des familles étrangères (espagnoles française grecques etc. ) ont su fructifier leurs capitaux profitant de toutes les potentialités locales en présence :naturelles, humaines et administratives .La promotion de la petite ville est assurée grâce justement à cette situation favorable au développement du capital  étranger sur le sol occupé des marocains et au profit de la métropole .Certains ont même avancé le quolibet de Petit Paris  comme résultat des efforts déployés pour mettre en exergue les réalisations du colonialisme  français au Maroc occupé(traité de Fès 1912 ,le projet Lyautey sur le plan de l’urbanisation voir « le cas du port Lyautey » non loin de Sidi Slimane)
Le petit pari  dois je dire est bien là : une église ;une gare ,des habitations à l’européenne avec des toits couverts de tuiles rouges , centre administratif et une école de sœurs ( l’actuel collège Omar ben El Khattab) à coté d’une petite école (abandonnée presqu’inconnue actuellement ,Avenue Med V) ,des bars ,  hôtel  et du petit commerce .On peut dire que le nombre des habitats en dure se compte sur les doigts car les marocains n’avaient pas droit au dur ;les bidons- villes voient déjà le jour pour assurer une main d’œuvre servile et  peu couteuse  à l’européen  bien servi et par la situation que par l’administration du protectorat .C’est dans ce cadre que le capital étranger s’attaque à l’exploitation  sans garde fous .Des fortunes émergent parodiquement laissant traces sur l’espace comme sur les humains (langues ,comportements et prise de conscience dans la  disparité sociale ).Des familles ont marqué l’espace en pleine transformation par les mains et les bras de ceux la mêmes auxquels les terres sont spoliées  entre  1916 et 1960 . 

Centre ville
En fait, la ville ne connaît sa véritable expansion qu’à la fin des années cinquante et le début des années soixante avec l’afflux des émigrés de toutes les régions  du Maroc indépendant, du nord comme du sud et de l’oriental .Les premiers quartiers marocains apparaissent : Hay el Masgid , Hay Khouribga et El Ghomaryne , avec leurs hammams et mosquées et les maisons typiquement marocains avec des  puits à intérieur.
Qu’en tirer
 - 1
         Contrairement aux autres villes créées au temps du  protectorat  (Sidi Kacem nommée auparavant Petit Jean  Kenitra  port Lyautey  Al Youssefia Louis Gentil ) Sidi Slimane est restée sans nom  peut être  à cause l’espace qu’elle occupait  au-delà de l’espace minimal que pourrait occuper  un bourg ;cela suppose que les « fondateurs » n’avait pas à l’esprit  que les premières habitations coloniales pour ne pas dire colonialistes deviendraient un la souche d’une ville marocaine et à avenir tout particulier dans son développement économique et urbain en plein centre du Gharb dit  justement « Californie » marocaine.
2
                   La ville tire son nom du Saint marabout Sidi Slimane El Baabouchi, l’un des marabouts qui pullulent dans la région à partir du 15 siècle pour la défense contre les menaces portugaises (voir le mouvement d’al Ayachi au 16-17 s). La mémoire populaire garde encore le nom du « petit Paris » mais  il reste peu courant car les colonialistes utilisent les noms de personnes en mémoire aux expéditionnaires et les pionniers colonialistes ; la ville aurait pris comme nom Henri Briou  dont la statue , nous a-t-on dit ,était érigée devant le premier centre administratif  non loin de la gare du C .F  .Il est fort probable que le nom de « petit Paris » soit utilisé pour faire une comparaison intenable entre le passé et le présent de la ville conquise maintenant par la ruralisation  et la dégradation  esthétiquement parlant. D’ailleurs je n’ai jamais rencontré ce nom sur aucun papier officiel ou non officiel pourtant il a fait sa place dans la mémoire de certains interlocuteurs, par contre le mot village circule encore parmi les habitants, designant les premières structures urbaines  de la ville actuelle. On dit encore : je vais au Village essentiellement avenue Med V et Zaouiya.    
                 L’expansion de Sidi Slimane reste indéniablement  liée  à la construction de la sucrerie de Sidi Slimane et avec le projet intégré du Oued Beht : irrigation, agrumes, betteraves à sucre et élevage,  en voilà des projets qui attirent la main d’œuvre  et les capitaux de toutes parts .La création de la base militaire par les américains (l’aviation militaire)  donna un coup de pousse à l’installation de plusieurs familles aux quartiers de Khouribga d’El Masjid et Al Ghomariyne . La ville croit urbainement ainsi dans le sillage des transformations socio économiques de la région.
                  L’église symbole du catholicisme domine encore la petite ville par sa présence  bien que fermée suite au départ des croyants -colons. Elle rappelle  encore comme lieu de culte ce passé colonial pour tous les Soulaimanis  constituant actuellement un point d’atterrissages de ces cigognes migratoires. Les ONG  d’ici la revendiquent comme centre culturel mais le conseil communal  la voit d’un autre œil .Faut il ajouter qu’elle a précédé nos grandes mosquées d’aujourd’hui !

Sidi Slimane le 14/11/09
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