A titre posthume
Abdellatif Fawzi
Oserais-je m’aventurer…
tête-baissée
;Dans les dédales tortueux de l’OMERTA
Chasse-Gardée où se meurt la lâcheté
??Dans toute son horreur
Réveille-toi OMAR-"
!"ils sont devenus fous
;De pareille tirade nâequirent les brûlots
Que des subterfuges, de mics macs, de filatures
.Pour dérouter, induire et déjouer
??N’a t’on pas "dégommé" les intrus pardi
"N’a t’on pas muselé à jamais des "clapets
??indiscrets
Dans les méandres de ma mémoire…
Où le troufion de garde
A apposé son diktat
,Désormais érigé tel un temple sacré
Un tout autre martyre:
…L’impertinent, l’énigme de la brasserie LIP
Les abysses de ma mémoire irascible…
Interpellent ces oubliés de l’histoire
Prosternés dans leur sépulture
Hébétés Jusque dans l’âme
Risquant un œil fort mitigé
,Un rictus de dégoût
Pour les revirements scélérats
;De leur camarade de geôle
Aujourd’hui sur leur trente et un
Le couvert chez MAXIME
Se hasardant piteusement
Sur Quelques greens verdoyants
Tirant de longues bouffées
,Sur des cigares, somme toute
…"FIDELS"
Les militants exacerbés mais intrépides…
Payèrent de leur chair
Quand le ripoux qui sommeille en nous
Dans une course folle à la notoriété
Bravant tous les écueils
.Pour réajuster "l’umbrella salvateur"
,OMAR…
L’ère du nombrilisme de taille
Du plombage pénitentier
Avec les révérences de la trique
Que d’aucuns vécurent avec courage
Dans les couloirs obséquieux de la honte
A succédé en un rien de temps
,A l’apathie, à la léthargie
.A la castration édifiante
,La tendance, n’en déplaise à la gauche
est au piercing libertin
Au "Jean" rabattu
…Au bas ventre serti
Souviens-t’on mon camarade…
Tes compagnons apôtres
Marinés dans d’autre sauces
Selon l’humeur et l’aléas
Ont relevé le goût de quelques plâts
fins gourmets: Condiments à l’appui
Pour asseoir les nouvelles règles culinaires
De la nouvelle crème…
,Omar
Aujourd’hui; je ne sais plus
Si je puis évoquer
??L’intemporel chez Camus
Si c’est le cas
,Hier peut être demain
,Les mots
Dégoulinent comme un rasade
,en sens inverse
Tel un venin inoculé
Asséchant mes lèvres
…Par tant d’amertume
,Aujourd’hui, dans mon terreau en désuétude
Les rivières à l’unisson
ce sont données le mot
Pour attiser les maux
D’ores et déjà ancrés
…De ces petites gens
Rebelles, elles quittèrent leur lit
,Pour donner l’assaut
:Et c’est le coup de grâce
Mes concitoyens riverains submergés
…Enclavés, desuets et sur le qui-vive
Troquent leurs grabats
:Contre des tentes d’infortunes
L’inadvertance est plurielle.
… Le discours lui :
De clichets imbriqués les uns dans les autres
;pour berner l’audimate
De sornnettes fastudieuses, sic…
——————————-