الأربعاء، 26 أغسطس 2009

Sidi Slimane : la guerre des gouvernances


Sidi Slimane : la guerre  des gouvernances 
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    Par Houssaine IDRISSI

     La ville bouge .Elle se prépare à accueillir le gouverneur nommé  en restructurant  l’ex palais de la ville  et en radiant l’unique mouchoir de jardin  au centre - ville.  Le conseil municipal récemment élu inaugure une nouvelle politique en matière  de gestion des affaires de la ville. La nouvelle équipe issue de la première réunion du conseil  o! Combien  houleuse  pour élire le nouveau bureau  constitué de la coalition  du PUC – UDS- PI, se voit obligé de montrer ses compétences totalement opposées  à la politique de l’USFP dans ce domaine. C’est justement la suite logique de l’alternance dans le cadre de la gouvernance locale qui se transforme en  une nouvelle action que lancent les nouveaux élus contre la gauche et l’USFP en particulier. On a vu  par ailleurs comment les partis de droite ont gagné la bataille électorale mobilisant tous les moyens, surtout les plus illégaux pour s’arroger la majorité des sièges  du conseil municipal de 35 siéges ;la corruption l’achat, des voix, les promesses décousues étaient monnaie courante. C’était une véritable guerre des positions qui a eu lieu pour mettre la main basse sur les quartiers en entier .L’USFP comme les composantes de la gauche dont les causes de faiblesse ne sont plus que les secret de polichinelle, n’ont vu que du feu devant les manigances de la droite revalorisée comme par miracle ces derniers mois, au paroxysme de la crise mondiale.
     La coalition au pouvoir, armée du nouveau mitak (code) communal, met la main dans la pâte de la gestion des affaires de notre ville avide de changement. Ne vient elle pas de sortir  de cette catastrophe naturelle qui a menacé toutes les infrastructures .Les ONG de la ville disaient, fort bien, que les inondations ont mis à nu les politiques suivies jusqu’à présent sur le plan  organisationnel et sur  le plan de la gestion des affaires courantes, les affaires des citoyens. En effet, la ville souffre, en plus, du chômage, de la précarité, de l’isolement, bref de la dégradation sur tous les plans économico-sociaux dans le sillage d’inéluctablement ruralisation. Grave situation remarque t- on au vue du cahier de doléances et revendications; projet de recrutements, promesses de soutien aux constructions d’habitats suite aux inondations, restructuration des canaux d’assainissement, aménagement de l’infrastructure sanitaire et des quartiers pauvres. Tout  cela nécessite en urgence un plan de mise à niveau où tous les secteurs sont  à promouvoir, tous les opérateurs sociaux et économiques  sont à mobiliser. C’est à un véritable défi auquel doit s’atteler la nouvelle équipe au conseil  municipal .La ville attend avec patience mais avec une pointe d’inquiétude, surtout que le nouveau Mitak accorde plus de pouvoir au président du conseil sans pour autant changer d’un iota la tutelle dont joui les autorités locales et provinciales .Qu’attend-on ? La bonne gouvernance est le leit motive de nos jours. La bonne gouvernance en administration comme en gestion des affaires courantes des citoyens dans le sens que tout un chacun y trouve ses droits sans gène ni  un quelconque intermédiaire .Les problèmes de déchets ménagers, de l’assainissement, de santé , de travail ,des certificats administratifs  et des espaces verts  nécessaires  non seulement à l’esthétique de la ville mais aux poumons de nos pauvres citoyens menacés des asthmes et autres maladies de la peau , constituent les clés de voûte dans l’agenda du conseil municipal .Tous ces secteurs bien que  rentrant dans les prérogatives du conseil municipal ne forment  en fait que le côté «  traditionnel » qui ne doit aucunement « cacher » ses responsabilités comme facteur de développement ; et c’est  là que le bat blesse parce qu’il touche le fond des élections mêmes pour  doter la ville d’une équipe susceptible par le biais d’une stratégie globale de développement durable, de la guide  vers des lendemains meilleurs. La question à poser est celle–ci : est ce que la nouvelle équipe élue trouvera les idées et les moyens pour relever le défi, est elle capable dans les circonstances  actuelles changer le cap dans le sens de la promotion de notre petite ville promue en nouvelle province au cœur du Gharb ? En attente du plan stratégique du développement communal le conseil communal s’attaque aux «  choses » administratives en commençant par l’application des règles et statuts en rigueur (présence dans les bureaux ; contrôle et rentabilité ; chasse aux fonctionnaires fantômes ; nouvelle répartition des taches ; réhabilitation des dépôts et matériel etc.) en réponse certainement aux « agissements » et manquements de l’ex-conseil sous la présidence de l’Uspiste Machrouhi Kaddour, caractérisés de populistes et en réponse également aux syndicats qui ont appelé à la grève début juillet. Les indices ne manquent pas pour souligner du nouveau sur la place urbaine montrant qu’une nouvelle gouvernance se met en place évinçant l’ancienne gouvernance dite Usfpiste. Tend–on vers une gouvernance technocratique par les élections  dites démocratiques 
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Sidi Slimane  23 Août 2009